Il s’est tenu à Lubumbashi en date du 20 mai 2024, un atelier de capacitation pour une auto-évaluation institutionnelle organisée par la Cellule Interne Assurance Qualité de l’ISTM/Lubumbashi (CIAQ), dans l’auditorium son Excellence MUHINDO NZANGI.
Elle a connu la participation des membres du Comité de gestion de l’ISTM de Lubumbashi, du personnel académique, scientifique, administratif et techniques et ouvriers ainsi que les membres de la CIAQ de l’ISTM de Lubumbashi.
Mot d’ouverture par le Professeur Astrid KATUMBO Secrétaire Général Académique
Prenant la parole au nom du Directeur Général, Mme la SGAC a introduit cette activité en souhaitant le mot de bienvenue à nos 2 experts et à tous les participants tout en démontrant l’importance de l’activité. Suivi du Mot du Secrétaire Général à la Recherche, le Professeur MOKET MWANA KITENGE Jean-Claude et Président Adjoint de la Cellule Assurance Qualité Interne.
Cette formation était assurée par le Professeur Ordinaire TSHINYAMA KADIMA Ildelphonse, Coordonateur de Conseil Scientifique de l’ANAQ-ESU et le Professeur Geoges MULUMBWA.
En premier volet centré sur l’importance d’une auto-évaluation, le Professeur Ildelphonse TSHINYAMA la compare comme un regard (photographie) sur soi-même qui permet de dégager ses forces et ses faiblesses pour s’améliorer de manière continue ; c’est un travail collectif et participatif, toutefois il faut éviter de confondre auto-évaluation et auto-affirmation. L’auto-évaluation nous permet d’élaborer le plan stratégique qui d’écoule des évaluations.
En rapport avec la présentation de la structure du référentiel d’évaluation institutionnelle et rôle de la CIAQ : l’Assurance-qualité était une activité qui accompagne la Réforme LMD ; le référentiel d’évaluation Institutionnelle de l’ANAQ de 2016, révisé en septembre 2023 pour permettre aux établissements de l’ESU à s’adapter aux exigences du paysage éducatif national, sous régional et panafricain. C’est un document subdivisé en domaines, champs, références, critères et en preuves, tous définis de manière large et ayant une approche qualitative ou quantitative.
Autoévaluation est un exercice très rigoureux, et excellent qui exige l’implication de toute la communauté.
Le second volet était centré sur Analyse du référentiel : appréciation des éléments de preuves et système de notation (cotation). Selon le Professeur Georges MULUMBWA, la qualité dépend de la bonne gouvernance et pour qu’une structure puisse bien fonctionner, il faut une bonne gouvernance et une bonne politique de l’offre et de la recherche, l’engagement envers la communauté, et avoir des bonnes infrastructures. Toutes ces composantes doivent être appréciées ensemble. Pour l’orateur, l’auto-évaluation doit être systématique et on ne peut pas prétendre faire la qualité sans évaluation, ni normes.
En troisième volet de l’atelier, les participants ont été regroupés en quatre groupes et exposer les résultats du travail en équipe :
- La gouvernance de l’institution au service de ses missions
- Politique de l’offre de formation
- Politique de recherche
- Vie à l’université/Engagement envers la communauté/infrastructure et installations
Le rapport final a été présenté par le Rapporteur de la CIAQ le Professeur META LUBOYA Eugénie avant la clôture de ladite activité d’apprentissage sur la capacitation pour une auto-évaluation institutionnelle à l’ISTM-Lubumbashi.